Notre alliance c'est la seule vérité - feat. Zelda

Notre alliance
c'est la seule vérité

feat Zelda

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La matinée avait été chargée… Un long, très long conseil s’était déroulé ce matin entre les murs du château d’Hyrule. Les discussions avaient durant très longtemps tournées autour du sceau de Ganondorf qui s’était brisé... À vrai dire, tout le monde avait peur, cela se ressentait autour de la table. Une tension était palpable. Certains criaient haut et fort leur mécontentement et leur détresse tandis que d’autres ne disait rien, mais n’en pensait pas moins.. Nadë, elle, faisait partie de ceux qui avait peur, oui, mais elle gardait la tête haute et savait qu’ils finiraient tous par trouver un moyen de vaincre ce mal. Un peu trop optimiste ? Non elle ne l‘était jamais ! Mais la naïade avait la sensation que les choses allaient s’arranger et n’hésitait pas le dire auprès de ceux qui ne broyaient que du noir.

Lorsque ce conseil long et difficile se termina enfin, la jolie blonde regagna tranquillement ses appartements pour se détendre. Les longues discussions qu’elle avait pu avoir et le pessimiste de certaines personnes l’avait épuisé ! Elle se reposa alors un long moment avant de sortir dans les jardins du château. Un livre à la main, la jeune Zora s’installa sur le rebord d’une fontaine se replongeant dans sa lecture. Le bruit de l’eau qui ruisselait derrière elle, l’empêcha d’entendre quelqu’un qui s’avançait vers elle. Ce n’est que lorsque l’ombre de cette personne apparue sur les pages du livre de la jeune femme qu’elle releva la tête. « Oh Princesse. Je ne vous avais pas entendu arriver ! » La jeune blonde se leva et s’inclina légèrement en signe de respect avant de se redresser. Nadë appréciait profondément la princesse depuis le jour où elle l’avait rencontré. Elle était si jeune et déjà si juste et si forte. La naïade admirait l’hylienne pour ce qu’elle accomplissait jour après jour. Elle était souvent très surprise lorsque Zelda la faisait demander pour avoir quelques conseils, mais se faisait toujours un plaisir de l’aider. Nadë n’était pas la personne la plus sage de ce château, mais elle tentait toujours de prendre les décisions qui lui semblait les plus logiques et les plus juste.

« Est-ce que tout va bien ? » Demanda ensuite doucement l’ambassadrice Zora. Elle savait que tous les jours n’étaient pas rose pour la princesse et connaissait ses difficultés a retrouver sa magie. Paisiblement, Nadë plissa sa robe et se rassis sur le bord de la fontaine. Plaçant son livre sur ses genoux sans le rouvrir, elle faisait comprendre à Zelda que si elle avait besoin de parler, de réconfort ou de conseils, elle était là pour elle.

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by Wiise

A Hyrule depuis le : 17/10/2017

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Avoir des alliés dans des moments pareils c'est toujours primordial. Zelda était bien entourée, que ce soit par des conseillers ou par des amis alliés proches plus ou moins. La princesse se mettait une énorme pression quant à l'avenir du royaume. Elle avait tous les jours l'impression que quelque chose plane sur Hyrule, tous les jours elle a peur. Tous les jours elle essaie de faire de son mieux. Si jeune et pourtant déjà souveraine. Zelda se mettait une grande pression pour faire honneur à sa famille, même si pour elle, elle l'a déjà déshonorée en ne pouvant plus utiliser ses pouvoirs issus de son sang divin. La sage princesse s'était totalement désarmée face au Conseil qui s'était tenu un peu plus tôt. La discussion avait été sévère et franche, oui le peuple à peur, oui la menace est toujours présente, mais Zelda ne pouvait rien faire pour l'instant. Ganondorf est introuvable, ses pouvoirs sont comme éteints et les Prodiges ne sont peut-être pas encore prêts à se saisir de leurs machines de guerre pour éradiquer le Fléau Ganondorf des terres d'Hyrule.

Dans des temps pareils, rester humble et confiant était la clé. Zelda le savait que trop bien, face à tous ces mécontentement, ces frayeurs, ces doutes, tout ce que le peuple voulait lui faire comprendre, elle était sans arme, sans mot. La princesse est plus que consciente de ce que représente Ganondorf pour le royaume, elle le sait, plus que tout au monde. Le temps est compté, de toute façon. Il faudra tôt ou tard qu'elle trouve une solution, en attendant, elle avait envoyé quelques troupes de soldats pour aller nettoyer les zones d'Hyrule qui grouillaient de monstres qui terrorisaient les habitants du royaume.

C'est donc avec un pas lent que la Souveraine arpentait les couloirs du Château, elle ne voulait pas apporter de solution miraculeuse, simplement des options et des décisions justes. La princesse portait des valeurs de justice et cette fois-ci, ce sera la bonne : le Fléau sera supprimé pour les âges à venir. Se dirigeant vers l'extérieur, Zelda aperçut une fidèle amie et alliée : Nadë, une jeune zora qui était aujourd'hui ambassadrice de son peuple auprès de la Couronne. L'expression de la jeune fille fit sourire la princesse lorsque celle-ci fut confuse de ne pas l'avoir entendue arriver.

« Ce n'est rien Nadë. Votre lecture doit être passionnante. Vous prenez un peur l'air ? Vous avez raison, ça fait du bien. »

La voix de la princesse se voulait douce et discrète, entre les deux jeunes femmes une relation de respect s'était créée. Zelda n'avait pas pour habitude de se confier à quelqu'un d'autre qu'Impa, Nadë est une très jolie personne qu'admire Zelda. C'est toujours agréable de parler à la jeune zora, si bien qu'elles avaient finies par devenir quelque chose comme des amies, confiantes, respectueuses et chaleureuses. La question de l'ambassadrice tira la sage de ses pensées avant de lui adresser un sourire :

« Je vais bien, merci de vous inquiétez de moi, et vous ? Comment vous sentez-vous ? Je suis désolée pour la pression que fut le conseil tenu plus tôt. Je n'aurai pas pensé que cela soit aussi tendu. Mais je comprends, tout le monde a peur du Fléau. Tout le monde.

"Incluant moi aussi" se dit la princesse intérieurement. Zelda savait qu'elle pouvait se confier à Nadë sans peur, sans gêne mais elle ne voulait pas paraître comme la souveraine qui se plains nuits et jours de sa condition. Beaucoup rêveraient d'être dans la famille Nohansen, beaucoup aimeraient une politique nouvelle de la part de la princesse peut-être, mais Zelda n'applique que ce qu'elle être de juste pour son peuple et son royaume. Après tout, elle est si jeune, si tôt élevée au rang de souveraine. Mais la moindre erreur... Et c'est la chute du royaume.

« C'est fou comme j'ai l'impression... que mes décisions ne plaisent pas toujours. J'ai si peur de faire des faux pas. Je tiens tellement à Hyrule, feu mon père, ma mère, auraient aimés que le royaume soit en paix mais...

Zelda se rendit compte que sa tirade était de trop. Elle leva doucement sa main en soupirant légèrement : « Pardonnez ma réplique, Nadë.

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Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la jeune Zora pour acquiescer lorsque la reine lui demanda si elle prenait l’air. « Oui en effet, cela fait du bien. Je crois que l’air de ma région me manque un peu en ce moment. » Le domaine Zora était bien différent de la région d’Hyrule. Il y avait de larges étendues d’eau, des rivières et des fleuves à perte de vue, cela manquait à Nadë en ce moment. Pour s’échapper, elle venait souvent lire ou méditer à côté de la jolie fontaine de la cour du château. Le bruissement de l’eau lui rappelait sa maison. L’humeur de la jeune blonde se voulait mélancolique aujourd’hui, mais un petit soupire, une petite peine se lisait dans les yeux de Zelda. Nadë en oublia aussitôt ses pensées quelque peu moroses et s’inquiéta de l’état de sa souveraine.

« Je vais bien, merci de vous inquiéter de moi, et vous ? Comment vous sentez-vous ? Je suis désolée pour la pression que fut le conseil tenu plus tôt. Je n'aurai pas pensé que cela soit aussi tendu. Mais je comprends, tout le monde a peur du Fléau. Tout le monde. » Oui, c’était difficile pour tout le monde en ce moment… L’humeur maussade de l’ambassadrice était sans doute due au conseil de ce matin en effet.. Les tons des différents membres présents lors de cette assemblée, s’étaient rapidement échauffé et malheureusement, les discussions ne s’étaient terminé que sur des insultes et aucune solution n’avait été trouvée. « En effet… Ce fut compliqué ce matin… Mais je suis certaine qu’avec de la persévérance, nous allons trouver une solution pour combattre le Fléau. J’en ai la certitude, je le sens au fond de moi ! » La jeune Zora se permit ensuite une familiarité envers la reine et lui pris la main. Se voulant rassurante, Nadë cherchait à apporter du réconfort à la jeune reine qui semblait complétement perdue et dévastée. Voir sa reine, son amie piégée dans de tels tourments, déchirait le cœur de la jeune ambassadrice.

« C'est fou comme j'ai l'impression... que mes décisions ne plaisent pas toujours. J'ai si peur de faire des faux pas. Je tiens tellement à Hyrule, feu mon père, ma mère, auraient aimés que le royaume soit en paix mais... » Gardant ses yeux noisettes fixés sur la princesse, Nadë cherchait comment aider sa souveraine. Malheureusement, les mots n’étaient pas suffisant, mais Zelda portait un tel fardeau sur ses épaules, Nadë ne pouvait que compatir, il lui était tout simplement impossible de trouver une solution. Elle fit alors ce qui était dans ses cordes : rassurer et calmer Zelda avec des mots doux et même de la tendresse. « Mais princesse, … » Ne laissant pas le temps à Nadë de finir sa phrase, Zelda coupa la parole à la jeune Zora en lui demande l’excuser. « Pardonnez ma réplique, Nadë. » Aussitôt, la jeune blonde enchérie « Il n’y a rien a pardonner voyons ! Zelda, je… Je suis votre amie ! Je serais toujours là pour vous écouter et dans les cas ou je le pourrais, je vous aiderais ! Quant à vos parents, ils sont fiers de vous, c’est certain. Vous vous donnez corps et âme pour votre royaume, pour votre héritage. Tous les rois et reines rêvent que leurs enfants aient un tel dévouement et une si grande fidélité pour leur royaume. Zelda, vous faites la fierté de vos parents, c’est certain ! Et j’ai confiance en vous, vous vaincrais le Fléau un jour ! Cela demandera sans doute du temps, mais nous sommes nombreux près a patienter à vos côtés, à vous soutenir et par-dessus tout, à être près à combattre avec vous ! » La jeune ambassadrice s’étonnait elle-même devant son discours. Il sonnait presque comme un discours de guerre, motivant les guerriers à prendre les armes. Nadë elle-même ne s’attendait pas à finir par employer un ton si belliqueux, mais elle s’était laisser guider par son inspiration et son envie de redonner le sourire à Zelda, ainsi que par son envie de redonner confiance en elle à la jeune reine. Certes, ce n’était pas un beau discours dans le jardin du château, près d’une fontaine qui allait tout changer, mais si cela ne pouvait, ne serait-ce que permettre à la souveraine d’esquisser un sourire et se dire que tout n’était pas perdu, Nadë aurait réussi sa mission.

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A Hyrule depuis le : 17/10/2017

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La délicatesse et la sincérité de Nadë avait toujours été quelque chose que Zelda appréciait énormément. Pour la princesse, l'ambassadrice n'a rien d'une jeune femme frêle, au contraire, malgré ses airs tendres se cache une dame de caractère et sincère. Zelda l'a toujours appréciée ainsi et s'est trouvée une amie franche et délicate avec qui elle peut discuter librement sans avoir la peur d'être jugée. Quand la zora était arrivée au Château, la princesse avait vu en la jeune ambassadrice une personnalité attachante et personnelle, les deux femmes partagent les mêmes sentiments d'oppression, elles partagent aussi les mêmes idées et nourrissent les mêmes espoirs. Lorsque Nadë avoua que son domaine natal lui manquait, la princesse pencha doucement son visage sur le côté, en lui répondant d'une voix douce, mais sincère.

« Vous devriez alors prendre du temps pour vous et rejoindre le Domaine Zora. C'est important de rendre visite à votre famille et vos origines. Personne ne pourra vous en vouloir. »

Zelda était très compréhensive, même si les temps sont durs, elle est plus que sérieuse dans ses choix, mais aussi ses conseils. Certes, cela demanderait à Nadë de s'absenter quelques jours le temps de faire la route, mais il fallait dire ce qu'il était : un moral morose ne donnera jamais de bons résultats. Et la princesse ne voudrait pas savoir que ses alliés éprouvent des sentiments négatifs qui sont mauvais dans le jugement et les prises de décision. Après coup, Zelda se rend compte que peut-être, ce n'était qu'un petit manque, qui ne lui causerait aucun problème, que ce n'était pas grave au point d'en être malade. Quoi qu'il en soit, elle lui avait exposé ses conseils.
Voyant la tentative de positivité de la part de Nadë, Zelda sourit en levant son visage vers le sien, souriant légèrement.

« Oui ce n'est qu'une question de temps. Mais je comprends. Difficile de faire confiance en une Nohansen privée de ses pouvoirs qui, selon les légendes seraient forts utiles. »

L'esprit critique de Zelda refaisait surface, la souveraine prit immédiatement une expression désolée, tentant d'oublier ce qu'elle venait de dire. Mais c'était quelque part, la vérité blessante. Zelda souffre de ne plus avoir ses dons hérités de son sang, comment pouvoir être utile ? Si Ganondorf attaquait le Château dans quelques minutes, que pourrait bien faire Zelda ? Appeler l'aide des Prodiges, de la Garde Royale et de l'Armée d'Hyrule puis se mettre à l'abri. Car si la dernière des Nohansen meurt, la lignée de la famille royale sera éteinte. Définitivement.

Coupant la parole à Nadë, Zelda lui avait demandé de l'excuser pour sa réplique. Tout de suite après, la souveraine fut surprise par le discours que lui avait fait sa jeune amie, c'était tellement inattendu. La princesse l'écoutait attentivement, savourait le moindre de ses mots afin de trouver la sérénité et la confiance. Les mains de Nadë tenaient les siennes, et la jeune hylienne les serraient.

« Je suis heureuse de vous avoir comme amie. Vous ne savez pas à quel point ça me fait du bien d'entendre ça. Vos mots me touchent très sincèrement et je vous remercie pour votre dévouement. Le Fléau sera un jour glorieux, éradiqué, et nous pourrons vivre en paix. »

Ces mots échangés donnaient du baume au cœur de Zelda. Son regard parcoura aux alentours, le calme, la sérénité, le jardin, la fontaine, c'était un cadre reposant.

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